mercredi 26 septembre 2012

Comment reconnaitre l'intention de l'auteur

LA PRESSE,Marie-Christine Blais,14 Novembre 2009

Au moment où vous lirez ces lignes, Bernard Adamus devrait être en train de faire un spectacle en Europe, où le chanteur québécois va certainement créer une petite commotion avec ses chansons folk éminemment québécoises, dans la lignée des Plume Latraverse, Dédé Fortin, Lucien Francoeur, Fred Fortin... - quelque chose comme Bob Dylan qui chanterait avec l'accent de Rosemont.Oui, c'est ce genre de folksong qui rigole et dénonce tout à la fois qu'Adamus chante avec une dégaine pas possible, une guitare, un harmonica et des images qui font mouche. En mai dernier, il avait lancé à compte d'auteur ce premier album, Brun, mais l'étiquette de disque Grosse Boîte (Jean Leloup, Coeur de Pirate, Omnikron, Tricot Machine, etc.) vient, avec raison, de le relancer. Soyez avertis: ça sonne un peu «?kékanne?» des fois parce que ça a été enregistré sans moyens (et beaucoup d'amis). Mais ça sonne aussi très juste, très vrai, avec le blues jamais bien loin et des propos qui décrivent la vie des gens de 20, 30 ans qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts, à trouver leur raison d'être.

Je trouve que cette dame parle de Bernard de façon très intéressante, c'est peut-être parce que sa critique me semble positive que ça fait mon affaire. Elle affirme que Bernard devrait créer une ''petite commotion''  à sont spectacle en Europe.
Elle parle de façon très encourageante vis a vis
 Bernard.


LA PRESSE,Marie-Christine Blais,17 juin 2011
Était-ce en l'honneur du disque de Bernard Adamus, Brun, qui n'arrête pas de rafler plein de prix et de trophées, y compris un Félix? Toujours est-il que le vaste espace qu'est la place de Festivals était non pas «noir de monde», mais bien brun, et même brun foncé, rempli de spectateurs qui avaient du gros fun... brun, tant sur la vaste esplanade que sur la vaste scène, d'ailleurs.C'est ça qui était le plus incroyable. Adamus et ses sept musiciens, de même que leurs invités Marie-Pierre Arthur, Fred Fortin et Gatineau, ne jouaient pas leur vie hier, devant plus de 10 000 personnes. Ils ne jouaient pas leur carrière non plus. Ils jouaient de la musique! Et jouer de la musique, ça rend heureux, ça allège, ça fait sourire tout seul, même quand on chante des chansons incroyablement tristes qui racontent la vie de parias, de marginaux, de «désinstitionnalisés», de losers pas vraiment magnifiques. C'est vrai que c'est drôle, chanter en beuglant un peu La question à 100 piasses, c'est tout de même une des chansons les plus bellement désespérées qui soient...

Même après 2 ans, Marie-Christine Blais : Traductrice et terminologue et  je suppose,journaliste de La Presse,garde une opinion rassurante à mon avis de Bernard Adamus.Elle nous décrit d'une belle manière que Bernard a gagné plusieurs prix depuis la sortie de son premier album Brun et qu'il chante des chansons incroyablement tristes qui font sourire. La question a 100 piasses est tout de même une des chansons les plus bellement désespérées qui soient... J'approuve personnellement l'avis de cette madame Blais.

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