1.Découverte de Bernard Adamus
1.1:Une centaines de personnes connaissaient déjà Bernard.
1.2:Il jouait au «Divan Orange» ou «le Quai des Brumes».
1.3:Le Devoir fait la première critique sur Bernard.
1.4:Le Devoir mentionne que : c'est vivant et humain.
2.Le succès de Bernard Adamus2.1:Méconnue avant le Festival en chanson de Petite-Vallée.
2.2:Six prix au Festival.
2.3:La maison de disque Grosse Boîte.
2.4:Ont crie tous:BRUNNNN,LA COULEUR DE L'AMOUR!!.
2.5:Ont découvre le tube : rue d'Ontario.
3.La tournée commence pour Bernard Adamus3.1:Ils font pour approximativement 200 spectacles.
3.2:Ils font le festival en Abitibi-Témiscamingue.
3.3:Plein d'heure de route,plein de nouveaux fans.
3.4:Il est nommé Révélation de l’année au gala de l’ADISQ.
3.5:« Devil câlisse, pis vive la vie ! »
4.Nouveau Cd,intitulé No.24.1:Le cd c'est fait dans la douleur et le stress
4.2:Syndrome de la page blanche.
4.3:Il écrit sur ce qui l'entoure.
5.Chanson sur l'album No.25.1:C'est moins une histoire de gars cassé et de bols de toilette.
5.2:La plupart des chansons évoquent son malheur amoureux.
5.3:Allors que:Ouais ben,La Diligence et 2176 nous présentent plusieurs amis.
1.1:Une centaines de personnes connaissaient déjà Bernard.
1.2:Il jouait au «Divan Orange» ou «le Quai des Brumes».
1.3:Le Devoir fait la première critique sur Bernard.
1.4:Le Devoir mentionne que : c'est vivant et humain.
2.Le succès de Bernard Adamus2.1:Méconnue avant le Festival en chanson de Petite-Vallée.
2.2:Six prix au Festival.
2.3:La maison de disque Grosse Boîte.
2.4:Ont crie tous:BRUNNNN,LA COULEUR DE L'AMOUR!!.
2.5:Ont découvre le tube : rue d'Ontario.
3.La tournée commence pour Bernard Adamus3.1:Ils font pour approximativement 200 spectacles.
3.2:Ils font le festival en Abitibi-Témiscamingue.
3.3:Plein d'heure de route,plein de nouveaux fans.
3.4:Il est nommé Révélation de l’année au gala de l’ADISQ.
3.5:« Devil câlisse, pis vive la vie ! »
4.Nouveau Cd,intitulé No.24.1:Le cd c'est fait dans la douleur et le stress
4.2:Syndrome de la page blanche.
4.3:Il écrit sur ce qui l'entoure.
5.Chanson sur l'album No.25.1:C'est moins une histoire de gars cassé et de bols de toilette.
5.2:La plupart des chansons évoquent son malheur amoureux.
5.3:Allors que:Ouais ben,La Diligence et 2176 nous présentent plusieurs amis.
6.2:Il nomme quelques personnes qui a côtoyé sur le cd.
6.3:Les chansons sont crues, mais ont été entendu.
6.4:Ca parle de ce que ça parle , on ne réinventera pas le Folk et le blues
.6.5:Un album très direct.
7.Fuir le quétaine comme la peste7.1:La peur d'avoir l'air trop straight.
7.2:Il est crotté et aime la musique crottée.
7.3:C'est difficile de faire une chanson sincère mais pas quétaine
.7.4:Pour la première et dernière chanson il pensait a rien.
7.5:Pour le Scotch goûte le vent aussi.
7.6:Un défi technique d'écriture pour: Entre ici pis cher vous.
8.Musicalement parlant de No.28.1:L'album No.2 n'est pas si différent de l'album brun.
8.2:La Guitare blues est encore très présent.
8.3:Il est bien entourée de percussions,de contrebasse et de cuivre.
8.4:Le groupe s'amuse avec des air un peu trash.
9.De nouveaux instruments pour No.29.1:De l'harmonium et du piano pour la chanson : Entre ici pis chez vous.
9.2:Y'a trouvé un pianiste de course: Alexis Dumais.
9.3:Le gars est une bête,après cinq minutes il savait que ça serait réussi.
10.Ce n’est pas beau être artiste quand t'es une vedette.10.1:Sa n'aura pas été sans soucis pour l'album No.2.
10.2:Adamus est déçue du mixage de l'album.
10.3:Un autre genre de budget,plus d'artistes,une attente des admirateurs.
10.4:C'est merveilleux faire des shows,se promener et socialisé.
10.5:Sa devient un travail et non une fête à temps plein.
Adamus -Le blues du tourbillon-Le DevoirBernard Adamus n’était pratiquement personne en 2009. Oh si, il y avait bien quelques centaines de Montréalais qui avait déjà eu vent des chansons du grand bonhomme à la voix rauque et qui remplissaient le Divan Orange ou le Quai des Brumes. Même que Le Devoir avait fait la critique de son premier disque, Brun, lancé à compte d’auteur ou presque. « Ça iodle, ça saute, ça tape du pied, ça chante en choeur, c’est magnifiquement vivant et humain », écrivait-on.
Mais quand même, le Montréalais d’origine polonaise était méconnu. Puis il y a eu le Festival en chanson de Petite-Vallée, où Adamus a raflé six prix, et l’arrivée de sa maison de disque Grosse Boîte. Le vent s’est mis à souffler. De plus en plus de gens se sont mis à entonner « Bruuuun, la couleur de l’amour » et le refrain de La question à 100 piasses, puis à découvrir en spectacle son tube Rue Ontario.
Et le vent est devenu tourbillon pour Adamus. « Je pense qu’on a gagné nos épaulettes, on en a fait en crisse des spectacles. Ça frise les 200 », lance le chanteur, rencontré sous le soleil de Rouyn-Noranda lors du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. Ce qui veut dire des heures de route, des quantités de caisses de bière et de nouveaux fans partout au Québec… Même qu’en 2010, Bernard Adamus est nommé Révélation de l’année au gala de l’ADISQ, où il lâche son sympathique : « Devil, câlisse, pis vive la vie ! »
Malgré son succès, la création de son nouveau disque, intitulé No 2, s’est faite dans la douleur et le stress. « Y a eu des tourments, c’est clair, clair, clair, confie-t-il en replaçant son éternelle casquette. Un moment donné, j’étais fourré, comme tout le monde j’ai eu le syndrome de la page blanche. De quoi je parle ? Je savais pus. Pis je me suis dit, d’la marde, je vais continuer de parler de ce qui m’entoure, de ce que je vois. »
La faune du quotidien
Et ce qui entourait Adamus, c’est moins ses histoires de gars cassé et de bol de toilette. Si Entre ici pis chez vous nous plonge en tournée, la plupart des ballades de No 2 évoquent son malheur amoureux, alors que Ouais ben, La diligence et la touchante 2176 nous présentent plusieurs de ses amis.
« Je suis solitaire dans ma tête, mais je suis vraiment un gars social », dit Adamus. Il faut voir la quantité d’amis qu’il nomme sur ses nouvelles pièces : Franki, Val, Annie, Pat le DT, Marine, Villeneuve, capt’n Flamme, Tothor, Kapain, et on en saute plusieurs.
« C’est du monde que j’ai beaucoup côtoyé, dit Adamus. Je pense que j’ai fait de bonnes images de ces gens-là. Peut-être des affaires un peu crues, des fois, mais tout le monde qui est nommé dans ce disque-là est au courant et a entendu la toune. Ça reste un album de folk pis de blues, et on réinventera pas le genre, ça parle de ce que ça parle. Moi je suis encore très confortable là-dedans, c’est très direct comme album. »
« C’est du monde que j’ai beaucoup côtoyé, dit Adamus. Je pense que j’ai fait de bonnes images de ces gens-là. Peut-être des affaires un peu crues, des fois, mais tout le monde qui est nommé dans ce disque-là est au courant et a entendu la toune. Ça reste un album de folk pis de blues, et on réinventera pas le genre, ça parle de ce que ça parle. Moi je suis encore très confortable là-dedans, c’est très direct comme album. »
Au fil de la discussion, Bernard Adamus parle de ses ballades et revient souvent sur le quétaine, qu’il semble fuir comme la peste. « C’est sûr que je ne veux pas sonner quétaine, j’ai tout le temps peur d’avoir l’air trop straight, raconte-t-il, un comique t-shirt Nicola Ciccone sur les épaules. J’ai toujours été crotté dans la vie, j’ai toujours aimé la musique crottée, je suis de même. Mais c’est dur de faire une ballade qui n’est pas quétaine, mais vraiment sincère, qui est bien rendue. En même temps, c’est les bouts les plus, euh… c’est ce qui sort le plus naturellement. Je pensais à rien quand j’ai écrit le texte qui fait la première et la dernière toune du disque, ou alors Le scotch goûte le vent. Par contre, pour Entre ici pis chez vous, où ça enchaîne tac-tac-tac, c’était un plus grand défi technique d’écriture. »
Boogie et soucis
Musicalement, No 2 ne tombe pas si loin de l’arbre Brun. La guitare blues est reine, encore bien entourée de percussions, de contrebasse et de cuivres. Mais le groupe s’éclate davantage, prenant des airs un peu trash à la Bloodshot Bill sur Arrange-toi avec ça ou Ouais ben dans sa version dite « mescaline ».
Et on entend aussi de l’harmonium et du piano, comme sur Entre ici pis chez vous. « Cette toune-là, je voulais qu’elle pompe et j’entendais un boogie-woogie, c’était mon plan. Et on a trouvé le pianiste de course, Alexis Dumais, qui pouvait vraiment rentrer de quoi là-dedans. C’est une bête ! Ç’a pris cinq minutes et je savais qu’à la fin de la journée, on l’aurait réussie. »
Par contre, l’enregistrement de No 2, comme sa composition, n’aura pas été sans souci. Encore du stress, et jusqu’au mixage dont Adamus est un peu déçu. « On est plus loin dans l’histoire, avec un autre genre de budget que pour Brun, plus de monde dans le portrait, une attente, des fans. Et en même temps, tu veux pas que ça arrête, on se le cachera pas, c’est merveilleux, faire des shows, se promener et rencontrer du monde. »La réalité, c’est que ce qui était jadis une fête sans fin pour Bernard Adamus a doucement muté en boulot. Un travail où l’on peut prendre une couple de verres, certes, mais un travail quand même.
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